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Une solide éthique de travail et l’amour de la course ont permis à Mack Darragh de rester dans la voie rapide

Articles de fond –

Par Jim Morris

Mack Darragh a voulu abandonner la natation environ un an après avoir commencé. Sa mère ne l’a pas laissé abandonner, et c’est une bonne chose.

Le premier amour de Darragh était le basketball. Mais il souffrait d’asthme et sa mère l’a inscrit au club de natation Oakville Aquatic Club afin de gérer son problème de poumons.

« C’était le seul sport dans lequel je n’étais pas bon lorsque j’ai commencé, alors j’ai voulu arrêter après un an, » a dit Darragh. « Elle a dit non, on va continuer parce que ça aide ton asthme.

Après la 2e année, j’ai commencé à être meilleur et j’ai commencé à aimer ça. »

Avec sa victoire convaincante au 200 m papillon lors des Essais canadiens de natation 2019, Darragh a mérité sa place sur l’équipe qui participera aux Championnats du monde FINA à Gwangju en Corée du Sud.

Agité, Darragh a lancé son poing dans les airs en signe de victoire après avoir terminé plus de deux secondes devant son plus proche compétiteur.

« Au début, je ne voulais pas regarder le tableau, » a dit le nageur de 25 ans d’Oakville en Ontario. « J’avais été aussi vite seulement deux fois auparavant. »

La victoire n’a pas été aussi facile qu’elle le semblait.

« Généralement, je me nourris des courses serrées, d’avoir quelqu’un qui me pousse dans les 50 derniers mètres, » dit-il. « C’est un défi pour moi de me pousser et d’obtenir une bonne vitesse quand personne ne donne le rythme. »

« Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour nous préparer. »

Le temps de Darragh de 1:56,68 était à 0,41 seconde de son record canadien. L’entraineur de Darragh au centre de haute performance – Ontario, Ben Titley, était impressionné par sa performance.

« Le plus gros défi pour lui était de passer au travers des Essais et de réussir un temps très près de son meilleur temps personnel dans une situation où vous n’avez personne contre qui nager jusqu’à la fin, » a dit Titley.

« C’est génial de voir toutes ses émotions, ça signifie quelque chose pour lui. »

Après avoir obtenu son diplôme à l’université du Missouri, où il détient les records de l’école au 200 m papillon et au 200 m QNI, Darragh est retourné à Toronto où il s’entraine au CHP-Ontario avec d’autres nageurs comme Penny Oleksiak, Yuri Kisil et Kierra Smith.

« Il y a plus d’opportunités, » dit-il. « J’avais travaillé avec Ben un peu avant. C’est un bon entraineur et il crée des nageurs très rapides. Je me suis dit que j’allais essayer. Tout a bien fonctionné très rapidement. »

Titley dit que ce que Darragh ne possède pas en talent pur, il le compense avec son éthique de travail.

« Il est probablement l’un des plus grands travaillant du groupe, » a dit Titley. « Il dépend davantage de son travail et de son éthique de travail contrairement à son talent naturel dans l’eau. »

« Il est un excellent courseur. Il aime courser. »

Darragh n’est pas la seule personne à avoir commencé à nager afin de traiter les effets de l’asthme.

La natation est généralement considérée comme une forme d’exercice aérobique saine pour les personnes souffrant d’asthme, en particulier si leurs symptômes sont provoqués par des allergies ou la température froide.

« Je n’ai plus aucun symptôme, » a dit Darragh.

Après son aversion initiale envers la natation, Darragh est tombé en amour avec le sport.

« J’aime l’exaltation de la course, de nager contre d’autres personnes, » dit-il. « Enfant, lorsque vous commencez à remporter des courses, la natation devient un sport vraiment amusant. »

« C’est ce qui m’a gardé dans le sport au début. Maintenant, ce sont toutes ces amitiés que j’ai tissées, mes objectifs que je me suis fixés puis atteints et le sentiment de réussite. »

Darragh a nagé le 200 m papillon aux Jeux du Commonwealth 2018 à Gold Coast et a terminé en 6e position, puis aux Championnats pan-pacifiques 2018 à Tokyo, il a terminé en 5e position, abaissant le record canadien.

Il a aussi nagé le papillon dans le relais 4×100 m QN homme qui a terminé en 16e place aux Jeux olympiques de Rio 2016.

Avec le recul, Darragh pense qu’il a pris la bonne décision en continuant de nager plutôt que de jouer au basketball.

« Avec le basketball, je ne pense pas que j’aurais connu le même succès qu’en natation, » dit-il.