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Aurélie Rivard est nommée porte-drapeau de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques

Par Jim Morris

RIO DE JANEIRO — Grâce à ses performances en or, Aurélie Rivard a reçu l’honneur d’être la porte-drapeau du Canada pour la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Rio 2016 dimanche soir.

Rivard, de St-Jean-sur-Richelieu, Québec, a remporté trois médailles d’or et une médaille d’argent. Elle a aussi établi deux records du monde, un record paralympique et un record canadien.

« C’est tout un honneur, » a dit Rivard, 20 ans. « Je ne me serai imaginée en train de porter le drapeau au début de ces Jeux. »

C’est la deuxième fois en un mois qu’un membre de Natation Canada est choisi comme porte-drapeau de la cérémonie de clôture.

Penny Oleksiak, 16 ans, a enflammé la nation lorsqu’elle a remporté quatre médailles, a aussi été la porte-drapeau de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.

Le chef de mission d’Équipe Canada Chantal Petitclerc a annoncé la porte-drapeau en saluant ses performances.

Les anciens porte-drapeau incluent Petitclerc, coureuse en fauteuil roulant, et les nageurs Benoit Huot et Donovan Tidesley.

Huot a remporté une médaille de bronze lors de ses cinquièmes Jeux paralympiques.

« Tellement de légendes l’ont fait, » a dit celle qui est née sans sa main gauche. « Tous ces athlètes formidables, je crois que je ne réalise pas encore que je fais partie de l’histoire. »

Le directeur de la haute performance de Natation Canada, John Atkinson, a salué la sélection de Rivard.

« C’est très excitant que Natation Canada conduise la nation à la fin des Olympiques et des paralympiques, » a dit Atkinson. « La performance d’Aurélie, son dévouement et sa volonté font d’elle une candidate idéale pour mener le Canada. »

Des records ont été battus pratiquement chaque fois qu’Aurélie touchait le mur. Elle a remporté la première médaille d’or du Canada des Paralympiques au 50 m libre S10, en plus d’établir un record du monde en 27,37. Aurélie a aussi abaissé le record du monde au 400 m libre S10 en 4:29, 96. Elle a aussi remporté le 100 m libre S10 en 59,31, un nouveau record paralympique. Sa médaille d’argent est venu dans une course épuisante de 200 m QNI où elle a battu le record canadien en 2:30, 03. Rivard faisait aussi partie de deux relais qui ont abaissé deux records canadiens.

« Je n’ai pas encore pris le temps de m’asseoir, de regarder mes médailles et de penser à ce que j’ai fait, » dit-elle. « Je vais le réaliser lorsque je vais rentrer à la maison et regarder mes courses sur internet. C’est là que je vais me rendre compte que c’est arrivé pour vrai. »

Rivard s’est taillé une place parmi les meilleurs paranageurs du monde.

Elle était encore une adolescente émerveillée de 16 ans aux Jeux paralympiques de Londres en 2012 lorsqu’elle avait remporté la médaille d’argent au 400 m libre.

L’an dernier aux Championnats du monde de l’IPC, elle a remporté le 50 m et le 400 m libre. Elle avait terminé deuxième au 200 m QNI et au 100 m libre.

Rivard était la vedette des Jeux parapanaméricains de Toronto, où elle avait remporté sept médailles, dont six d’or, et avait établi un record du monde au 100 m libre.

Rivard, qui planifie prendre des vacances quand elle rentrera à la maison, essaie encore de comprendre ce qu’elle a accompli.

« Nous pensons à cette compétition depuis tellement longtemps, depuis quatre ans, » dit-elle. « Ça fait bizarre de penser que c’est déjà terminé. »

« Ça prendra du temps pour le réaliser. »